"Je marche, je regarde, j’entends, j’absorbe. Mon corps absorbe. Mon cerveau absorbe. Je laisse s’épanouir en moi ces milliers de fleurs urbaines et sauvages qui explosent à chaque endroit, néons en plein jour, écrans aux dimensions de cataracte déversant leurs millions de litres de pixels sur des passants apparemment indifférents, recoins sombres entre deux tours, ouvrant des espaces minuscules servant d’abris aux passants, aux gargotiers, aux pauvres, éclats du ciel sur les parois de verre des immeubles, tout, autour de moi, bouge, s’agite, en des variations constantes, lumineuses, colorées, plastiques. Ces images me traversent et s’effacent et me traversent encore et cet assaut permanent de piqûres colorées, je l'accueille jusqu’à l’extase." |
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