Mises à nu coréennes est d'abord le fruit d'une rencontre amicale entre un peintre coréen vivant entre Athènes et Séoul, et une poétesse française ancrée à Séoul. Mais c'est aussi la réunion de deux traductrices coréennes francophones qui les ont accompagnés jusque dans l'atelier et ont aussi prêté leur poésie pour ce projet bilingue. Le besoin ressenti par la poétesse de suivre le geste du peintre sur des corps de femmes coréennes croqués en quelques minutes et celui du peintre de suivre les jets d'écriture de la poétesse sur ses croquis les a poussés tous deux, durant plusieurs années, à croiser leurs regards et à questionner l'éparpillement de chacun uni par leur regard. C'est ainsi que quatre-vingt croquis et autant de poèmes se sont mirés et ont donné corps et voix à des femmes, leurs femmes profondes qui monologuent, dialoguent, jouent. Quarante de ces textes à fleur de peau ont été gardés pour ce recueil qui convie le lecteur à découvrir un lieu carrefour, car la poésie comme la peinture ne peuvent être repliées sur elles-mêmes et doivent aller vers l'autre et se nourrir de tout.
Recueil de poèmes de Cathy Rapin et de croquis de Rhee Kwang-bok
Mises à nu coréennes est d'abord le fruit d'une rencontre amicale entre un peintre coréen vivant entre Athènes et Séoul, et une poétesse française ancrée à Séoul. Mais c'est aussi la réunion de deux traductrices coréennes francophones qui les ont accompagnés jusque dans l'atelier et ont aussi prêté leur poésie pour ce projet bilingue. Le besoin ressenti par la poétesse de suivre le geste du peintre sur des corps de femmes coréennes croqués en quelques minutes et celui du peintre de suivre les jets d'écriture de la poétesse sur ses croquis les a poussés tous deux, durant plusieurs années, à croiser leurs regards et à questionner l'éparpillement de chacun uni par leur regard. C'est ainsi que quatre-vingt croquis et autant de poèmes se sont mirés et ont donné corps et voix à des femmes, leurs femmes profondes qui monologuent, dialoguent, jouent. Quarante de ces textes à fleur de peau ont été gardés pour ce recueil qui convie le lecteur à découvrir un lieu carrefour, car la poésie comme la peinture ne peuvent être repliées sur elles-mêmes et doivent aller vers l'autre et se nourrir de tout.
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