L’Auteur
Dramaturge et metteur en scène, Andy Kihoon Yoon a créé de nombreux spectacles. Trois recueils de ses œuvres ont été publiées et certaines de ses pièces ont été traduites et interprétées en France, au Royaume‑Uni, en Australie, au Japon, ainsi qu’en Corée. Il travaille actuellement à Séoul en tant que professeur de théâtre à l’université Sangmyung, tout en élargissant sa carrière de directeur artistique à plusieurs festivals internationaux. Il dirige également plusieurs projets et programmes éducatifs fondés sur la convergence des arts et d’autres domaines tels que la médecine. Ses antécédents multiculturels (il est né à Séoul en Corée, mais fut éduqué aux États-Unis) rendent ses œuvres uniques, riches d’influences venues de l’Est et de l’Ouest. Parution : 28 mai 2019 |
1. La Lune en papier (Traduction : Françoise BLANCHARD-CHOI, LEE Hwawon, éditée par Nicolas HAZARD) La Lune en papier aborde le thème de l’identité, qui, comme la lune qui change de forme chaque nuit, reste pourtant la même. Diane, une jeune femme d’origine coréenne et adoptée par une famille française, finit par rencontrer sa mère biologique après trente ans de séparation, grâce à l’aide d’une Coréenne, Yunhee. Derrière ce geste, cette femme veut en fait apaiser le remords qui l’a poursuivi toute sa vie : elle avait été payée pour faire le passeur auprès d’une famille adoptive. Le sens de la pièce s’éclaire au moment de la rencontre entre la fille et sa mère qui fabrique des lunes en papier : quels que soient le nom et la nationalité, chacun est amené à se questionner sur ce qui fait sa vraie identité. 2. Pianoforte, ma vie (Traduction : CHUNG Ye Young) Pianoforte, ma vie raconte l’histoire d’un pianiste vers la fin de sa carrière. Il se remémore avec regret la dernière fois où ses doigts ont dansé sur les touches. Sa vie en quête de la perfection du jeu le met dans un profond désespoir. Mais c’est tout à la fin de sa vie qu’il réalise l’essence de son art : chanter ses propres rêves et son espoir en musique. La pièce se déploie autour du monologue d’un acteur et du jeu d’un pianiste, qui dialoguent tout au long du spectacle. La représentation de cette pièce a eu une belle réception auprès du public et des critiques dans plusieurs festivals de théâtre, comme par exemple à Avignon. 3. Pianoforte, mon amour (Traduction : CHUNG Ye Young) Pianoforte, mon amour est un spectacle où le théâtre, la musique et la danse collaborent en élargissant ainsi l’expérience des spectateurs. Un pianiste raconte son histoire d’amour tragique avec une jeune prodige du violon. Celle-ci trouve le paroxysme de son inspiration musicale dans l’automutilation, c’est-à-dire le silence. Un pianiste et une violoniste, interprètent les morceaux qui correspondent au monologue de l’acteur incarnant le rôle du pianiste. Une danseuse de tango invite les personnages et les spectateurs à un autre niveau de perception dans cette pièce qui fait suite à Pianoforte, ma vie. 4. Á la lueur des lampadaires (Traduction : LEE Hye-kyoung, Nicolas HAZARD) Á la lueur des lampadaires nous invite à un voyage dans le temps et l’espace via quatre épisodes qui se déroulent sous des lampadaires le long d’une ancienne ruelle du quartier des ferronniers de Mullae à Seoul. Une jeune femme ayant quitté sa famille pour réaliser son rêve, un chasseur poursuivant sa proie invisible, la fille d’un forgeron chantant dans un cabaret et un boxeur anonyme, tous ces personnages nous font nous interroger sur notre propre rêve et sur ce que nous avons perdu en le poursuivant. Œuvre majeure du « Projet des arts sans frontières » à Mullae en 2007, la pièce est connue comme un des premiers essais mémorables du spectacle de rue en Corée, reflets de vies réellement vécues sur le lieu de la représentation. |
Les Traducteurs
LEE Hwawon Professeure au département des études théâtrales à l’université Sangmyung, Lee Hwawon se spécialise dans la critique et l’histoire théâtrale. Directrice du Centre des arts sans frontières, elle dirige une série des projets créatifs relatifs aux arts et à l’éducation depuis 2004. Elle a traduit en coréen des comédies de Molière et fait publier plusieurs essais sur Racine et sur le théâtre contemporain. Françoise BLANCHARD-CHOI Titulaire d’un master en Littérature anglophone, Françoise Blanchard-Choi s’installe dès 2006 en Corée du Sud, où les projets de traduction ne manquent pas. Elle travaille notamment sur des synopsis et des sous-titres de films. Nicolas HAZARD Nicolas Hazard enseigne la littérature à Séoul, au Lycée International Xavier. C’est là que naît sa passion pour le théâtre en animant tous les ans un atelier. Durant les années croisées France-Corée 2015-2016, il collabore en tant qu’assistant de mise en scène à la pièce d’Andy Yoon, La Lune en papier. En mai 2017, il fonde sa compagnie théâtrale à Séoul, la KITAC. Il collabore par ailleurs à la maison d’édition L’Atelier des Cahiers, pour laquelle il dirige la collection Les Cahiers en scène. CHUNG Ye Young Professeure au département de langue et de littérature françaises à l’université nationale de Séoul, Chung Ye Young se spécialise dans le roman français du XIXe siècle, notamment Balzac et Zola. Elle a traduit en français Dix mille vies et Fleurs de l’instant de Ko Un, et en coréen Le Lys dans la vallée et Le Cousin Pons de Balzac. LEE Hye-kyoung Venue sur la Planète bleue pour 2T (le Théâtre et la Traduction), Lee Hye-kyoung adore la communication, y compris le silence. Note : 2T et E.T. ont la même prononciation en coréen. |
Pianoforte, ma vie
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La Lune en papier
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Publié avec le concours de la Foundation Daesan.