Les vingt-et-un du Porthos
Histoires d'immigration
Antoine Li
Un récit de vie sur les traces des premiers Coréens de France et de leur parcours dans le siècle
Le 13 décembre 1920 à Marseille, quelques centaines de jeunes Chinois débarquaient du paquebot Porthos en provenance de Shanghai. Parmi eux se trouvaient vingt-et-un Coréens (dont Li Long-Tsi, le père de l’auteur) qui avaient quitté leur pays annexé par le Japon. En Occident, ils espéraient rencontrer la modernité qui, à leurs yeux, avait manqué à la Corée pour ne pas être écrasée par les rivalités des empires de l’Extrême-Orient.
« Les Vingt-et-un du Porthos », tente de rassembler les bribes de la mémoire pour retracer quelques-uns de ces destins, ainsi que celui d’autres Coréens arrivés dans l’Europe de l’entre-deux-guerres par des voies différentes. Le livre raconte aussi plus longuement comment Li Long-Tsi, quant à lui, a été conduit à délaisser ses projets de carrière pour finalement faire souche dans la société française.
Le 13 décembre 1920 à Marseille, quelques centaines de jeunes Chinois débarquaient du paquebot Porthos en provenance de Shanghai. Parmi eux se trouvaient vingt-et-un Coréens (dont Li Long-Tsi, le père de l’auteur) qui avaient quitté leur pays annexé par le Japon. En Occident, ils espéraient rencontrer la modernité qui, à leurs yeux, avait manqué à la Corée pour ne pas être écrasée par les rivalités des empires de l’Extrême-Orient.
« Les Vingt-et-un du Porthos », tente de rassembler les bribes de la mémoire pour retracer quelques-uns de ces destins, ainsi que celui d’autres Coréens arrivés dans l’Europe de l’entre-deux-guerres par des voies différentes. Le livre raconte aussi plus longuement comment Li Long-Tsi, quant à lui, a été conduit à délaisser ses projets de carrière pour finalement faire souche dans la société française.
Pour cette recherche, l’auteur n’avait au départ que la photo de groupe des vingt-et-un ci-dessus, prise à Paris au lendemain de l’arrivée du bateau, une interview de son père enregistrée sur cassette en 1983 et quelques maigres archives d’autant plus difficiles à déchiffrer que tout cela avait été découvert bien tardivement, après le décès de Li Long-Tsi. L’intérêt récent des Coréens d’aujourd’hui pour la diaspora coréenne du début du vingtième siècle, ravivé par le centenaire de la grande manifestation patriotique du 1er mars 1919 à Séoul, a entraîné d’autres enquêtes. Des noms ont pu être mis sur quelques visages, des parcours de vie sont apparus, ainsi que des amitiés et des séparations.
Le livre parle des raisons de l’exil, de la difficulté d’être issu d’un milieu pauvre, de la chance d’avoir le goût d’apprendre. Il montre le bonheur des rencontres amicales ou amoureuses, le drame de voir de loin sa patrie en proie à la guerre, la consolation d’avoir une descendance. Il raconte des vies prises dans l’histoire mondiale et bousculées par les grands enjeux de géopolitique au vingtième siècle. Certaines de ces vies furent prestigieuses, et d’autres modestes, une occasion de s’interroger sur les idées de
réussite, de mérite et de transmission.
Le livre parle des raisons de l’exil, de la difficulté d’être issu d’un milieu pauvre, de la chance d’avoir le goût d’apprendre. Il montre le bonheur des rencontres amicales ou amoureuses, le drame de voir de loin sa patrie en proie à la guerre, la consolation d’avoir une descendance. Il raconte des vies prises dans l’histoire mondiale et bousculées par les grands enjeux de géopolitique au vingtième siècle. Certaines de ces vies furent prestigieuses, et d’autres modestes, une occasion de s’interroger sur les idées de
réussite, de mérite et de transmission.
Antoine LI
est le cinquième des six enfants que Li Long-Tsi a eus avec Madeleine Koechlin. Né en 1946, il a vécu mai 68 à l’École Polytechnique et s’est réorienté vers l’architecture qu’il a étudiée en Suisse. De retour en France, il s’est alors consacré à inculquer les sciences et les techniques aux futurs architectes. Il est aujourd’hui retraité. Ayant eu l’occasion ces dernières années d’accumuler de nombreuses notes sur la vie de son père comme de ses compatriotes, il a décidé d’en faire un livre.
est le cinquième des six enfants que Li Long-Tsi a eus avec Madeleine Koechlin. Né en 1946, il a vécu mai 68 à l’École Polytechnique et s’est réorienté vers l’architecture qu’il a étudiée en Suisse. De retour en France, il s’est alors consacré à inculquer les sciences et les techniques aux futurs architectes. Il est aujourd’hui retraité. Ayant eu l’occasion ces dernières années d’accumuler de nombreuses notes sur la vie de son père comme de ses compatriotes, il a décidé d’en faire un livre.
On en parle...
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Pour aller plus loin...
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Interview du 26 octobre 2023
Radio locale des Hautes Alpes RAM05 |
Un tigre en exil, un documentaire de Han Kyung-Mi.
Collection Essais
Parution : le 20 avril 2023
23 euros
Broché, illustrations noir & blanc
14,8 x 21 cm, 304 pages
ISBN : 979‑10‑91555‑77‑7
Parution : le 20 avril 2023
23 euros
Broché, illustrations noir & blanc
14,8 x 21 cm, 304 pages
ISBN : 979‑10‑91555‑77‑7