La Pagode sans ombre
De Hyun Jin-geon
Un roman historique d’amour et d’intrigues dans la Corée du VIIIe siècle
par un des maîtres du courant réaliste
Traduit du coréen par Mi-Kyung Friedli et David Reichenbach
Le mot de l'éditeur
« Suis ce chemin et tu arriveras à un grand étang, l’étang des ombres. Guette bien sa surface. Quand la pagode sera terminée, tu verras alors s’y refléter son ombre… » La jeune Asanyeo a bien entendu les instructions du moine mais elle ne voit toujours rien. Sans nouvelles depuis trois ans déjà, elle garde pourtant espoir à l’idée de revoir Asadal, son époux, tailleur de pierre qui a quitté le village pour construire deux imposantes pagodes au temple de Bulguksa, à Seorabeol. Mais il ne rentrera pas avant d’avoir achevé son ouvrage…
Cette histoire se déroule au royaume de Silla, dans la Corée du VIIIe siècle. À cette époque, le sud de la péninsule a été unifié, grâce notamment à l’aide militaire de la Chine des Tang. Mais ces derniers continuent d’exercer une forte influence sur le royaume, ce qui de plus en plus contrarie les sentiments patriotiques de certains nobles, qui voudraient voir leur royaume retrouver sa grandeur et son indépendance culturelles d’antan. Dans l’ombre, des révoltes se préparent…
Dans La Pagode sans ombre, qu’il publie en feuilleton en 1938-39, l’écrivain Hyun Jin-geon présente une version romancée de la fameuse légende d’Asadal de Baekje. Cette histoire, dans laquelle se confrontent valeurs traditionnelles et valeurs modernes, un monde ancien et un monde nouveau, est l’occasion pour l’auteur d’affirmer une fois de plus l’identité culturelle du peuple coréen, à une époque où le pays vit sous domination japonaise, et de rappeler encore son riche héritage artistique, au sein duquel comptent, entre autres, les fameuses pagodes du temple de Bulguksa. Aujourd’hui classées trésors nationaux, elles peuvent toujours être admirées dans la ville de Gyeongju.
« Suis ce chemin et tu arriveras à un grand étang, l’étang des ombres. Guette bien sa surface. Quand la pagode sera terminée, tu verras alors s’y refléter son ombre… » La jeune Asanyeo a bien entendu les instructions du moine mais elle ne voit toujours rien. Sans nouvelles depuis trois ans déjà, elle garde pourtant espoir à l’idée de revoir Asadal, son époux, tailleur de pierre qui a quitté le village pour construire deux imposantes pagodes au temple de Bulguksa, à Seorabeol. Mais il ne rentrera pas avant d’avoir achevé son ouvrage…
Cette histoire se déroule au royaume de Silla, dans la Corée du VIIIe siècle. À cette époque, le sud de la péninsule a été unifié, grâce notamment à l’aide militaire de la Chine des Tang. Mais ces derniers continuent d’exercer une forte influence sur le royaume, ce qui de plus en plus contrarie les sentiments patriotiques de certains nobles, qui voudraient voir leur royaume retrouver sa grandeur et son indépendance culturelles d’antan. Dans l’ombre, des révoltes se préparent…
Dans La Pagode sans ombre, qu’il publie en feuilleton en 1938-39, l’écrivain Hyun Jin-geon présente une version romancée de la fameuse légende d’Asadal de Baekje. Cette histoire, dans laquelle se confrontent valeurs traditionnelles et valeurs modernes, un monde ancien et un monde nouveau, est l’occasion pour l’auteur d’affirmer une fois de plus l’identité culturelle du peuple coréen, à une époque où le pays vit sous domination japonaise, et de rappeler encore son riche héritage artistique, au sein duquel comptent, entre autres, les fameuses pagodes du temple de Bulguksa. Aujourd’hui classées trésors nationaux, elles peuvent toujours être admirées dans la ville de Gyeongju.
Hyun Jin-geon naît en 1900 à Daegu, dans une Corée en passe de tomber sous l’occupation japonaise. Après avoir étudié au lycée à Tokyo puis suivi des études de littérature allemande à l’université de Shanghai, il effectue en 1920 ses premiers pas sur la scène littéraire avec un récit, Fleur sacrifiée, et remporte dès l’année suivante un grand succès avec Ma femme démunie et Une société qui vous pousse à boire.
Évoluant principalement dans le genre de la nouvelle, dont il confirme l’importance au sein de la littérature coréenne moderne, il décrit une société en proie à un violent climat d’oppression intellectuelle et sociale, et devient rapidement un auteur majeur du courant réaliste. Également journaliste pour le Chosun Ilbo, d’abord, puis pour les quotidiens Sidae Ilbo, Maeil Ilbo et Dong-a Ilbo, il se consacre dès les années 1930 à des romans historiques, dans l’optique de maintenir et d’affirmer l’identité nationale coréenne face à la présence grandissante de l’occupant japonais. Durant cette période, il écrit entre autres L’Équateur (1934), La Pagode sans ombre (1939), Heukchisangji (1940) ou encore La Princesse Seonwha (1941). Souffrant d’une maladie chronique, il meurt en avril 1943.
Évoluant principalement dans le genre de la nouvelle, dont il confirme l’importance au sein de la littérature coréenne moderne, il décrit une société en proie à un violent climat d’oppression intellectuelle et sociale, et devient rapidement un auteur majeur du courant réaliste. Également journaliste pour le Chosun Ilbo, d’abord, puis pour les quotidiens Sidae Ilbo, Maeil Ilbo et Dong-a Ilbo, il se consacre dès les années 1930 à des romans historiques, dans l’optique de maintenir et d’affirmer l’identité nationale coréenne face à la présence grandissante de l’occupant japonais. Durant cette période, il écrit entre autres L’Équateur (1934), La Pagode sans ombre (1939), Heukchisangji (1940) ou encore La Princesse Seonwha (1941). Souffrant d’une maladie chronique, il meurt en avril 1943.
Publié en partenariat avec :
Novembre 2015
Nombre de pages : 376 pages Dimensions : 12 x 17 cm Prix public : 13 euros / 15 000 wons Couverture couleur. Broché ISBN : 979-10-91555-17-3 |